Amédée-0506-ok
« En 2021, les effets de la pandémie à COVID-19 ont continué de se faire sentir sur le plan économique et social. Malgré ce contexte difficile, la réalisation des objectifs fixés s’est poursuivie. »
Amédée NONFON
Directeur Administratif et Financier

Chiffres clés financiers

187 315

millions de FCFA

187 315 en 2021
155 395 en 2020
146 852 en 2019
+20,6%

69 691

millions de FCFA

69 691 en 2021
54 831 en 2020
46 495 en 2019
+27%

19 798

millions de FCFA

19 798 en 2021
9 440 en 2020
18 9327 en 2019
+110%

10 764

millions de FCFA

10 764 en 2021
318 en 2020
9 806 en 2019
+3284%

155

francs CFA

155 en 2021
5 en 2020
142 en 2019
+3000%

4 058 135

millions de FCFA

4 058 135 en 2021
3 268 244 en 2020
2 634 338 en 2019
+25%

1 946 894

millions de FCFA

1 946 894 en 2021
1 584 872 en 2020
1 366 206 en 2019
+23%

2 583 896

millions de FCFA

2 583 896 en 2021
2 124 048 en 2020
1 822 532 en 2019
+22%

118 895

millions de FCFA

118 895 en 2021
105 405 en 2020
111 571 en 2019
+12%
En millions de FCFA
Note
31.12.2021
31.12.2020
Intérêts et produits assimilés
6.3.1
198 661
162 621
Intérêts et charges assimilées
6.3.1
-95 865
-81 107
Commissions (produits)
6.3.2
91 874
84 752
Commissions (charges)
6.3.2
-11 419
-13 503
Revenus des titres à revenu variable
6.3.3
138
128
Gains ou pertes nets sur cession d’actifs financiers évalués au coût amorti
6.3.4
-86
33
Produits des autres activités
6.3.5
4 285
3 083
Charges des autres activités
6.3.5
-274
-613
Produit net Bancaire
187 315
155 395
Frais de personnel
6.3.6
-52 394
-46 341
Dotations aux amortissements des immobilisations incorporelles et corporelles
6.3.7
-13 321
-9 115
Autres charges générales d’exploitation
6.3.8
-51 910
-45 108
Résultat Brut d’Exploitation
69 691
54 831
Coût du risque
6.3.9
-42 910
-39 555
Résultat d’exploitation
27 131
15 276
Gains ou pertes nets sur autres actifs
6.3.10
7
424
Résultat avant impôts
27 138
15 700
Impôts sur les bénéfices
6.3.11
-7 340
-6 260
Résultat net
19 798
9 440
Participations ne donnant pas le contrôle
9 034
9 122
Résultat Net, Part du Groupe
10 764
318
Oragroup a tenu son assemblée générale ordinaire le 25 mai 2022 à Lomé, en vue d’approuver les états financiers de la société au titre de l’exercice clos au 31 décembre 2021, publiés selon la norme internationale IFRS.
L’année 2021 s’est soldée par une taille de bilan de plus de 4 070 milliards FCFA (+ 25%) comparée au 31 décembre 2020 et soutenue par la bonne performance en termes de collecte des ressources clientèle avec près de 460 milliards FCFA de dépôts additionnels collectés soit une hausse de 22%.
Notre soutien incrémental à l’économie de nos pays de présence est estimé à plus de 234 milliards FCFA. Au 31 décembre 2021, l’effectif est de 2 263 collaborateurs (+8,2%) et notre réseau de distribution se compose de 166 agences et points de vente (+1,2%).
Le produit net bancaire a connu une hausse de 20,6% grâce à la bonne performance de toutes les lignes de revenus sauf celle des commissions de change. Cette performance du PNB, a permis l’amélioration du coefficient d’exploitation qui passe de 64,7% en 2020 à 62,7% en 2021.
Il faut cependant noter la contre-performance du coût net du risque en hausse de 7,6% en partie expliquée par l’impact de la crise sanitaire sur la capacité de remboursement de certains de nos clients, avec des impacts significatifs sur les entités du Togo, du Tchad et du Mali.
Les performances de recouvrement se sont améliorées pour certaines entités avec des reprises de provisions en hausse de 17% hors éléments exceptionnels grâce à l’implémentation du Dispositif de Gouvernance du Recouvrement. Ce dispositif nous permet un suivi rapproché un traitement spécifique de certains dossiers.
Les différentes actions menées en termes d’amélioration de la qualité du portefeuille et de recouvrement se poursuivront devraient également permettre d’améliorer les performances de recouvrement sur les prochaines années.
L’analyse du résultat net dans les référentiels sociaux de nos filiales montre la progression du résultat au Bénin de +477%, au Togo de 227%, au Gabon de 112%, en Guinée de 23%, sur le périmètre Côte d’Ivoire et succursales de 50%.
Les filiales du Tchad et de la Mauritanie ont clôturé en pertes. Au niveau de la Holding, le résultat net s’est établit à 1 Mds et en baisse comparé à 2020 conséquence des restrictions sur les distributions de dividende en 2021.
La mobilisation des dépôts reste l’une des priorités pour le groupe Orabank, un accent particulier étant mis sur les ressources faiblement rémunérées. Avec un taux de croissance de 22% par rapport à 2020, nous avons collecté près de 460 milliards FCFA de ressources nouvelles après les 1 025 milliards mobilisés les trois dernières années.
Les crédits nets à la clientèle ont progressé de 22% comparés à décembre 2020 avec près de 362 milliards de nouveaux crédits directs à l’économie pour l’ensemble de nos pays de présence et 279 milliards pour le financement de nos Etats.
Le groupe a procédé au renforcement des fonds propres de la filiale du Tchad pour 20 Mds conformément au plan prévu et de la filiale de la Côte d’Ivoire pour 20 Mds par conversion de deux emprunts subordonnés de 10 mds chacun, respectivement en juin 2021 en octobre 2021.
Pour ce qui concerne la deuxième phase du projet Digital Financial Services (DFS), lancée en 2019, afin d’offrir à notre clientèle des produits innovants adaptés à ses besoins et contribuer de manière positive à la transformation des économies de nos pays de présence, il se poursuit avec le déploiement de la solution sur toutes les entités et une mise en production effective au Togo.
Les états financiers consolidés d’Oragroup SA au 31 décembre 2021 sont établis conformément aux normes comptables internationales (International Financial Reporting Standards – IFRS) telles qu’émises par l’IASB (International Accounting Standards Board).
Les vérificateurs, EXCO FICAO et KPMG, ont procédé à un audit des états financiers consolidés conformément aux normes internationales et pour l’exercice fiscal clos au 31 décembre 2021. Un niveau d’assurance raisonnable a été retenu.

Trésorerie du Groupe Orabank

33%

du PNB est issu des revenus de Trésorerie

10%

de croissance des revenus de Trésorerie

17 %

de croissance des dépôts de la clientèle

« Les activités de Trésorerie ont continué à tirer la croissance des revenus du Groupe en 2021. La stagnation de revenus de change, du fait de la crise sanitaire et de son impact sur le commerce international, a été compensée par la hausse de la marge nette d’intermédiation Trésorerie, tirée elle-même par l’activité sur les titres d’Etats ; en ligne avec le soutien apporté par le Groupe à nos Etats pour faire face à la crise sanitaire.  »
Julien KOFFI
Directeur de la Trésorerie

Faits marquants de 2021

Au cours de l’année 2021, notre activité de Trésorerie est restée dans la tendance imprimée au cours des exercices précédents ; notamment en termes de contribution des revenus de Trésorerie au PNB du Groupe, les revenus de Trésorerie contribuant à plus du tier du PNB du Groupe. L’année 2021 a été une année exceptionnelle pour le groupe en termes de levée de fonds.
  • En ce qui concerne les opérations de marché, le groupe a réalisé avec succès l’emprunt obligataire de 50 milliards FCFA par appel publique à l’épargne sursouscrit à hauteur de 160% et a préparé la réalisation d’un second emprunt par placement privé de 20 milliards FCFA en 2022. Il faut également noter l’accompagnement de la filiale du Togo dans son opération innovante de titrisation par appel public à l’épargne avec un montant de 25 milliards FCFA.
  • En ce qui concerne les financements auprès des fonds de développement et des fonds d’impact, le groupe a finalisé le décaissement de la seconde tranche de 23 milliards FCFA du financement de la BIDC et celui du fonds d’impact Finance in Motion pour un montant de 23 millions EUR.
  • D’autres transactions avec des fonds d’impact dans le secteur agricole comme AATIF pour EUR 25 millions, Blue Orchard et Symbiotics pour un total de EUR 30 millions ont été quasiment finalisés en 2021 et pourraient se conclure au premier semestre 2022.
  • Au titre des conventions existantes, les échanges constants avec la BAD et la BADEA ont ouvert la voie à des conditions concertées en vue de la reprise du processus de décaissement. Il en a été de même sur la structuration de financement en dettes subordonnées et en actions de préférence pour le groupe.
  • Dans l’optique de réduire la consommation en fonds propres des filiales, le groupe a supervisé les travaux avec le fonds de garantie FSA permettant la signature des lignes de garantie de portefeuille pour la filiale de la Côte d’Ivoire (10 milliards FCFA), du Gabon (3 milliards FCFA).