Offrir des conditions de travail attractives et motivantes
96%
des salariés ont eu un entretien annuel
96% en 2021
100% en 2020
100% en 2019
-4%
96%
des salariés les mieux notés sont fidélisés
96% en 2021
96% en 2020
94,5% en 2019
=
Effectifs et rotation du personnel
Au 31 décembre 2021, le Groupe Orabank compte 2 263 salariés dont 2 063 en contrats à durée indéterminée contre 1 959 en 2020 et 200 en contrats à durée déterminée contre 133 en 2019, ce qui traduit plusieurs passages de CDD en CDI.
Parmi les 2 263 salariés en 2021, on dénombre 1 070 « Cadres » contre 955 en 2020 et 1 193
salariés en statut « Non-Cadres » contre 1 137 en 2020. L’effectif des cadres a donc connu une
progression de 12% par rapport à 2020.
Sur l’ensemble de l’année 2021, 316 salariés ont été recrutés contre 186 en 2020, soit une progression des recrutements de 70% par rapport à l’année précédente. Cette augmentation des recrutements est à mettre à l’actif du développement de l’activité et du réseau d’agences. Sur les 316 entrées, 143 salariés ont bénéficié d’un CDI et 173 ont bénéficié d’un CDD.
Dialogue social avec les partenaires sociaux
Orabank s’engage à maintenir un dialogue social ouvert et constructif. Les délégués du personnel sont en place dans toutes les banques et ont des mandats d’une durée de 1 à 3 ans selon les législations. À l’échelle du
Groupe, nous avons au total, 98 représentants du personnel dont 21 femmes.
Dans l’ensemble, le dialogue social avec ces représentants du personnel reste cordial et les
échanges constructifs.
Les revendications portent essentiellement sur les rémunérations (salaires, avantages, prêts au personnel…) et sur les conditions de travail (problème d’espace dans les locaux, organisation des équipes, communication interne…).
Cadre de travail et rémunération
Conformité sociale
Orabank s’engage à respecter les principes établis par les conventions fondamentales de l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Le Groupe se fixe pour objectif de respecter les principes établis par les conventions fondamentales de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), notamment les conventions sur le travail forcé, sur l’âge minimum au travail, sur l’abolition du travail des enfants, sur la discrimination en matière d’emploi et de profession, sur l’égalité de rémunération, sur le respect de la liberté syndicale et sur le droit d’organisation et de négociation.
Un Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations (un des comités spécialisés du Conseil d’Administration) est mis en place dans toutes les entités du Groupe, pour se pencher sur les questions majeures touchant à la gestion du capital humain.
Un plan de succession pour les CODIR est également en place dans les différentes entités, pour assurer une gestion prévisionnelle efficace des postes clés que constituent notamment les postes des CODIR.
En 2021 et en dépit de l’impact de la crise sanitaire de la Covid19, le Groupe a poursuivi au niveau de chacune de ses entités, le processus d’implémentation d’outils de gestion et de développement du capital humain.
Gestion de la rémunération
Orabank s’engage à être dans le premier quartile des banques offrant les meilleurs cadres de travail et de rémunération sur ses marchés de présence. Dans ce cadre, le Groupe poursuit ses efforts visant à améliorer progressivement l’équité interne et la compétitivité externe en ce qui concerne la rémunération du personnel. Le système de rémunération en place vise non seulement à promouvoir la performance collective mais également à récompenser les efforts individuels.
La masse salariale annuelle rend compte, de façon chiffrée, de la mise en œuvre concrète de la politique de rémunération du Groupe. En 2021, la masse salariale a connu une progression de 11,67% et s’est établie à 37
430 299 751 FCFA.
Elle a été de 33 517 815 142 FCFA en 2020 contre 31 529 719 079 FCFA en 2019.
Il est à noter que cette masse salariale ne tient pas compte des charges patronales. Nous nous
sommes limités aux salaires bruts y compris les primes dont a bénéficié l’ensemble du personnel
des filiales et succursales et de la holding.
Avantages sociaux en matière de retraite
Toutes les entités du Groupe cotisent pour la retraite de base de leurs collaborateurs (100% du personnel), conformément à la législation sociale en vigueur dans chaque pays. Ces cotisations se font auprès des Caisses ou Instituts de sécurité ou de prévoyance sociale de chaque pays. En sus de cette retraite de base, les entités du Groupe souscrivent également à une retraite complémentaire pour tout leur personnel (100%) sous contrat.
Les cotisations pour la retraite complémentaire se fait auprès d’organismes spécialisés ou de compagnies d’assurance.
Avantages en matière d’aides financières
En 2021, il a été relevé 1 658 crédits
accordés au personnel pour un montant total de FCFA 16 869 336 796. Ce montant était de
1 780 crédits pour un montant total de FCFA 12 922 079 585 en 2020 et de FCFA 9 145 343 162
pour 1 397 crédits en 2019. Le montant des crédits accordés a donc connu une progression de
31% par rapport à 2020. Sur les FCFA 16 869 336 796 de crédits en 2021, les crédits immobiliers (7 067 214 038 FCFA) et les crédits équipements (8 666 687 945 FCFA) représentent à eux deux
73%.
De nombreux pays fonctionnent également avec des fonds sociaux (ou mutuelle) dans lesquels chaque salarié cotise afin de pouvoir mener des actions sociales en fonction des besoins. De plus, il existe des fonds mutualisés qui fonctionnent grâce à une cotisation périodique du personnel pour à financer certaines actions sociales.
Œuvres sociales
A l’instar des années antérieures, 2021 a vu le Groupe investir dans des œuvres sociales, malgré
le contexte de crise sanitaire qui a continué de sévir. Les actions sociales sont effectuées en
tenant compte des obligations conventionnelles et de la politique en vigueur au sein de chaque
entité.
Au titre de ces œuvres par exemple, toutes les entités du Groupe disposent toujours de solutions
de subvention des repas et/ou de réfectoires équipés, notamment pour le déjeuner du personnel.
Pour la plupart, les entités ont choisi une solution de carnet de tickets, tickets dont la valeur varie
de F CFA 1 500 à 3 000 l’unité, suivant les pays. Chaque entité subventionne en partie l’achat de
ces tickets par le personnel.
Pour le compte de l’année 2021, le Groupe a financé les œuvres sociales obligatoires et
conventionnelles à hauteur de FCFA 106 383 707 contre FCFA 116 966 087 en 2020 et FCFA
129 464 629 en 2019. Ces œuvres sociales obligatoires concernent surtout des dotations pour
les évènements familiaux (mariages, décès …), les médailles du travail et certaines primes liées
aux fêtes religieuses.
Les œuvres sociales non obligatoires quant à elles, ont coûté au total FCFA 655 425 314 en 2021
contre FCFA 422 268 158 en 2020 et FCFA 615 794 721 en 2019.
Ces œuvres concernent notamment les fêtes de fin d’année, fêtes du personnel, les cadeaux aux
enfants du personnel, la journée du 8 mars, la subvention de la restauration.
En 2021, le Groupe a financé les œuvres sociales pour un montant cumulé de FCFA 761 809 021 (soit 2,04% de la masse salariale).
Système de santé et sécurité au travail
Le dispositif de contrôle de santé mis en place (obligation de validation des certificats médicaux par le médecin d’entreprise) fonctionne bien au niveau des différentes entités du groupe. Orabank s’engage à proposer un modèle de qualité de vie au travail et d’équilibre avec la vie personnelle.
Le Groupe déploie des politiques et processus en faveur de la promotion et du maintien de la santé, la sécurité et le bien-être des collaborateurs en limitant et réduisant les risques professionnels dans l’environnement de travail.
Des Comités de Santé et Sécurité au Travail (CSST) sont établis dans toutes les filiales avec un objectif de tenir des réunions de ces comités une fois par trimestre. Tous les PV des filiales sont transmis à la holding afin de contribuer à l’amélioration des conditions de travail et à la préservation de la santé du personnel. Les missions des CSST dépendent parfois des règlementations locales mais regroupent généralement les points suivants :
- Contribuer à la protection de la santé et à la sécurité ainsi qu’à l’amélioration des conditions de travail
- Veiller à l’observation des prescriptions législatives et règlementaires en matière d’hygiène, de santé et de sécurité au travail
- Participer à la prévention des risques professionnels par des actions de sensibilisation
- Analyser les circonstances et les causes des accidents de travail et des maladies professionnelles
Le Groupe soutient le travail des Comités Santé et Sécurité au Travail (CSST) dans chacune de ses entités et adapte l’environnement de travail aux besoins physiques et psychologiques des collaborateurs.
Des activités sportives ou de relaxation (fitness, football, marche, séances de massage, etc.) sont proposées au sein de tout ou partie des entités, pour promouvoir une meilleure forme physique des collaborateurs et lutter contre la fatigue et le stress.
Un accent particulier est mis sur la tenue régulière des réunions des CSST et la mise en œuvre et le suivi des recommandations issues de ces réunions.
Les actions de sensibilisation, les activités de contrôle de la Direction de la Conformité, de la Direction de l’Audit et du Département de gestion des risques opérationnels au niveau de chaque entité permettent également de compléter et de rendre plus efficace le dispositif en place pour veiller à l’instauration et au maintien de bonnes conditions de santé et de sécurité pour le personnel. Avec la crise sanitaire Covid19 que le monde entier a connu, le CSST au niveau Groupe avait
recommandé en 2020, l’adoption d’une série de mesures visant à limiter les risques de
contamination. En 2021, ce comité s’est à nouveau réuni pour recommander la position officielle
du Groupe en ce qui concerne la vaccination relative à la Covid19. Le Groupe a ainsi vivement
exhorté ses employés à se faire vacciner afin d’éviter de développer en cas d’infection, les formes
graves de la maladie.
Formation en Santé et Sécurité au Travail
Lors de l’installation des CSST, une formation est organisée pour les membres sur la santé et la sécurité au travail. Des séances d’information et de sensibilisation sur différents aspects de la santé et de la sécurité au travail sont également initiées à l’intention du personnel des différentes entités.
Frais de santé
Les frais de santé sont pris en charge à hauteur de 80% au minimum dans le Groupe. Depuis 2018, Orabank Côte d’ivoire prend en charge 90% des frais. La filiale de Guinée et la holding sont respectivement à 95% (conformément à la Convention Collective en vigueur dans ce pays) et à 100%.
De façon générale, tous les contrats d’assurance maladie du Groupe sont portés par un seul et même courtier, avec des assureurs locaux qui servent de relais dans chaque pays.
Au titre de l’année 2021, le montant des frais des santé engagés est de FCFA 1 974 258 977
pour l’ensemble du Groupe contre FCFA 1 656 704 674 en 2020, soit une progression de 19%
des frais de santé. En 2019 ces dépenses étaient de 1 509 240 570 FCFA.
On remarque donc une hausse constante de ces dépenses, avec une progression significative
en 2021, en raison non seulement de l’évolution des effectifs et de la situation familiale du
personnel au fil des années (mariages, naissances au foyer) mais également en raison du
contexte de crise sanitaire Covid19.
Prévention liée au personnel exposé au stress
En plus des actions de prévention initiées par les CSST et les médecins d’entreprise au niveau de chaque entité, le Groupe a mis à la disposition de tout le personnel, sur son campus numérique, des modules de formation et des contenus pédagogiques pour une gestion efficace des activités, des équipes et de la relation client, afin de réduire autant que faire se peut, les différents risques inhérents aux activités bancaires.
Maladies
Le taux d’absentéisme du Groupe à fin décembre 2021 est de 3,17% contre 2,45% en 2020 et
3% en 2019. Ce taux a connu une hausse qui s’explique notamment par les repos médicaux
consécutifs aux cas positifs à la Covid19 enregistrés en 2021. Au 31/12/2021, le Groupe a
enregistré au total 410 cas d’employés testés positifs à la Covid19.
Plus globalement, il faut noter que les principales raisons des absences enregistrées en 2021
sont les motifs de maladie ou d’accidents, les congés de maternité et ensuite, les motifs
personnels et absences conventionnelles autorisées (mariage, naissance, décès …).
Au titre de l’année 2021, 3 cas d’accidents ont été reportés dont 2 accidents de trajet et 1 accident
sur le lieu de travail (1 cas au Togo et 2 cas au Tchad). Pour rappel, on avait enregistré 4 cas
d’accident sur le lieu de travail en 2020. On a par contre assisté à une baisse significative du
nombre de jours d’arrêt de travail consécutivement à ces accidents. En effet, le nombre de jours
d’arrêt travail en 2021 a été 8 jours contre 366 jours en 2020.